Fibromes : les faire disparaître

Tumeur bénigne, le fibrome utérin s’installe sur la paroi de l’utérus, notamment lors de la préménopause. Pour les enlever, de nombreuses femmes supportent une intervention chirurgicale. La phytothérapie, en ciblant la balance œstrogène-progestérone, peut pourtant parfois en venir à bout.

C’est une affection fréquente en Europe : 40 % des femmes de plus de 50 ans développent un fibrome utérin. Il s’agit d’une tumeur bénigne, donc non cancéreuse, qui croît aux dépens des fibres musculaires de l’utérus. Très ferme, son volume varie de quelques millimètres à plusieurs dizaines de centimètres, et de façon multiple. Il provoque souvent des règles trop abondantes et trop longues, ou des pertes de sang entre les cycles, accompagnées de douleurs au bas-ventre. Attention on confond souvent ces symptômes avec ceux de l’endométriose, qui se traite différement.

Les fibromes se forment sous l’influence de plusieurs facteurs : un déséquilibre hormonal – trop d’œstrogènes, la femme produisant moins de progestérone les dix années précédant la ménopause – mais aussi par la prise d’hormones de croissance. Lorsqu’il est localisé, le fibrome peut être retiré par simple chirurgie ; mais si l’ensemble de la matrice est atteint, on procède le plus souvent à une hystérectomie (ablation totale de l’utérus).

En phytothérapie, un traitement bien mené donnera d’excellents résultats dans le traitement des fibromes, hémorragiques ou non, sous l’effet des dérivés progéstéroniques ou d’une amélioration du rapport œstrogène-progestérone. Le yam (Dioscorea mexicana), par exemple, renferme un principe actif, la diosgénine, qui permet au corps de la femme de produire de la progestérone naturelle. D’autres plantes participeront à la diminution de la taille d’un fibrome par leur effet anti-inflammatoire et antioxydant sur le petit bassin et renforceront l’insuffisance veineuse et hémostatique. D’autres encore auront une action antidouleur.

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